Direction du stage : Shimomura Tomoko senseï
Organisation : Lille université club Kyudo
Le stage se déroule dans les locaux du CREPS de Wattignies. Il commence dès l’ouverture par l’ajustement du kyudôjô. Shimomura Tomoko sensei fait le tour de l’azuchi, du shajô, des espaces de passage et nous propose d’ajuster chaque élément en nous expliquant les disfonctionnements qu’ils peuvent générer.
Après le salut, Shimomura sensei effectue yawatashi. Deux kaizoe sont tirés au sort parmi les volontaires. Au débriefing, Shimomura senseï commence à faire passer le message qui sera l’idée maîtresse du stage : L'étiquette au sein du dôjô, l’amélioration du tir par le renforcement du taïhaï, et la pratique des shareï particuliers.
A l’issue de cette première cérémonie, les participants effectuèrent hitote gyôsha en commençant par les plus gradés jusqu’au plus novice. Lors des tachi qui suivent, Shimomura Senseï apporte à chacun les corrections nécessaires sur le taihaï et la technique de tir.
Des explications collectives ponctuent l’enseignement. Shimomura senseï explique le fonctionnement du yugake, son entretien et son utilisation.
Pour l’ensemble des tachi, Shimomura senseï insiste sur les liens entre les positions requises pour le taihaï et les shahô hassetsu, l’exécution correcte du premier nourrissant le second. kihon no shiseï (les postures de base) s’impose dès l’entrée dans le dôjô et non pour les seuls tachi. De la même façon, pratiquer les bonnes positions dans la vie de tous les jours, c’est s’entrainer au kyudô.
Elle nous engage à consulter régulièrement les documents de la kyudothèque et propose son aide pour des traductions de documents qui intéresseraient l’ensemble des kyûdôjin.
Le dimanche matin est consacré à l’étude de mochimato shareï et de hitotsumato shareï.
Ce dernier est effectué en double par six archers en deux tachi travaillant de façon synchrone.
Shimomura senseï explique les moments de synchronisation et la recherche de l’harmonie. Au travers de la conjonction des zanshin des différents tireurs, elle montre qu’il existe de nombreux moments de synchronisation qu’il faut rechercher et harmoniser.
Le dimanche après-midi est consacré à un taikaï : par équipe de 3, premier tachi en zasha, second et troisième tachi en rissha, 12 flèches en tout.
Les trois premiers, Bruno Dekeser (Bruxelles), Mitsuha Hioki (Lille), Marq Willems (Anvers) exécutent un tir de clôture du taikaï.
L’honneur de la clôture du stage reviendra à Guillaume Gourment dont c’est le dernier jour au dôjô de Lille. Il prendra le poste de ite, accompagné par Claude Jauffret et Mitsuha Hioki, pour un yawatashi plein d’émotion.
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