Le dojo national de Noisiel a ouvert ses portes ce dimanche 9 juin à un stage animé par Nicolas Ladron de Guevara, renshi 6ème dan, accompagné de Mami Araki, renshi 5ème dan, et Olivier Hue, 4ème dan. Destiné aux premiers et deuxièmes dan, ce stage a offert une journée d’enseignements précieux sous le ciel ensoleillé de Noisiel.
La journée a commencé par un tir de cérémonie yawatashi, où Nicolas sensei dans le rôle de ite , Mami Araki dai ichi kaizoe et Olivier Hue dai ni kaizoe. Un moment empreint d’une belle harmonie, où les flèches ont filé avec grâce et précision. S’en est suivi un tachi d’ouverture avec un hitote gyosha en shinsa no mai présenté par les élèves.
Nicolas sensei a ensuite partagé des conseils sur certains éléments parfois négligés : ouvrir justement son yazuka pour aligner coudes, épaules et colonne vertébrale, atteindre les trois points d’appui en kai ( kuchiwari ouvrir jusqu’à la bouche, hôzuke avec le contact à la joue, et muna tsuru lorsque la corde touche la poitrine), l’importance du nerai apportant un point d'appui sûr, comment canaliser l’énergie dans le dos, et réaliser un ô banare , une grande ouverture majestueuse au lâcher.
La matinée s’est conclue par un tir de cérémonie hitotsu mato sharei exécuté par Nicolas sensei, Mami Araki et Olivier Hue, sous l’œil admiratif des élèves. Une pause déjeuner, douce et sereine, a permis à tous de reprendre des forces avant la reprise de l’entraînement.
L’après-midi a été marquée par la séparation en deux groupes : l’un peaufinant les entrées et sorties du dojo avec minutie, l’autre révisant les shitsu . Les élèves ont ensuite bénéficié d’un tir libre, corrigé attentivement par Nicolas sensei et ses assistants Mami et Olivier.
Le tir de remerciement a offert aux élèves l’opportunité d’appliquer les enseignements reçus tout au long de la journée. Nicolas sensei a salué leur courage et leur détermination, concluant cette journée riche en apprentissage par une réflexion : il ne faut pas craindre l’inconfort au kyûdô, car c’est par cette voie, en prenant le risque de changer ses habitudes, que l’on parvient à se transformer et à perfectionner son tir.
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