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Stage Haut Gradé de la Falaise Verte

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Ce stage, animé par Charles-Louis Oriou sensei et assisté de Laurence Oriou sensei , était organisé pour une préparation intensive aux shinsa de Macolin en août prochain.

Il était ouvert aux 4ème Dan et plus.

Nous étions 18 pratiquants dans ce magnifique dojo de la Falaise Verte ce qui pour nous, pratiquants, était idéal pour recevoir un enseignement de qualité et personnalisé.

Charles-Louis sensei et Laurence sensei ont ouvert le stage avec un hitotsu mato sharei à deux. Puis nous avons effectué le traditionnel ite gyosha.


Charles-Louis sensei désirait centrer le stage sur la notion de sumashi. C’est-à-dire sur la notion « d’action de se détendre en chassant toute pensée inutile », un état mental que nous devrions appliquer à chaque tir et surtout lors des shinsa : « Ne pas hésiter, ne s’inquiéter de rien, ne pas avoir peur ».


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Quand on tire, il faut se relier à l’univers, à quelque chose de plus grand que nous et c’est ainsi qu’on peut penser à réaliser un obanare.

Charles-Louis sensei a beaucoup insisté sur ce point.

« En kyûdô, nous dit-il, il faut respecter :

Le rei (l’étiquette), le taihai (les mouvements formalisés), les Valeurs : shin (Vérité) – zen (Bonté) – bi (beauté), le shagi (art du tir) et le shahin (noblesse du tir)

Ainsi on suit la voie de «l’honnête homme» véritable : kunshi ».

Il nous a dit également que l’ANKF nous demande de pratiquer un hosha (ho : offrande, sha : tirer) c’est à dire tirer en voulant offrir quelque chose. Il faut émouvoir les juges mais aussi les kami.


Puis il insiste également sur la notion de muhatsu no hatsu : un hanare sans hanare , un hanare non volontaire ou un shizen no hanare : un hanare naturel.

Il faut créer les conditions de ce lâcher naturel (yagoro) particulièrement dans les derniers instants juste avant qu’il se produise.

Charles-Louis sensei aborde également la notion de shibe no hanare c’est-à-dire le poids des épaules et des mains qui doivent se libérer en même temps.

Puis la notion sokushin, densifier le hara, et concentrer la respiration au centre des jambes, des pieds et du ta

nden et ensuite c’est tout le corps qui décoche ya.


La richesse de son enseignement nous a fait revisiter toutes les positions du kyûdô. les hassetsu, plus particulièrement hikiwake, kai et bien sûr, hanare mais également zanshin et yudaoshi que beaucoup d’entre nous, malgré notre expérience, ont tendance à bâcler.

Nous avons également revu, dans mete, la position du pouce et l’importance de "kitshi kitshi" le « chant » du gant avant le lâcher !


Charles-Louis sensei nous a ensuite demandé de faire des moshi mato sharei pour exercer ceux qui vont passer le renshi, puis également un tir avec une seule flèche dans laquelle il nous a demandé de tout donner. Expérience fort intéressante !!!


Grâce à l’aide de Laurence sensei, de Christian sensei et de Tomoko sensei nous avons clôt le stage avec un apprentissage au mensetsu, l’examen oral du renshi. Ce qui nous a permis d’avoir un bel aperçu de ce que peut être ce examen oral et de ce que peuvent nous demander les sensei.


Ce fut pour tous un stage riche d’enseignements et une superbe préparation aux shinsa. Nous espérons tous faire honneur à ce bel enseignement de Charles-Louis sensei et à son dévouement à nous transmettre son savoir, en réussissant notre passage de grade.




Un grand merci à Charles-Louis sensei pour son partage de ses connaissances techniques, si nombreuses, à ses connaissances livresques et à ses propres réflexions. Un grand merci aussi à Laurence sensei pour sa présence bienveillante et à Christian sensei et à Tomoko sensei pour nous avoir accompagnés dans ce stage.


Et bien sûr un grand merci à Taikan Jyoji et à Jonathan de nous avoir accueillis.



Jenny

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