Les 11 et 12 mars 2023 s’est tenu le 4e et dernier stage de la saison de l’ALK au gymnase Georges Frêche de Montpellier, dirigé par Laurence Oriou, kyōshi rokudan, avec pour thème le travail du kihontai.
Le stage a accueilli quarante-deux participants venus de France, mais aussi de Barcelone en Espagne. La demi-journée du samedi s’est ouverte sur un yawatashi mené par Laurence Oriou, ite, Thierry Ulrich, dai ichi kaizoe, et Thierry Castille, dai ni kaizoe. Les participants ayant été divisés en deux groupes en fonction de leur grade et de leur ancienneté, le stage s’est poursuivi par un hitote-gyōsha des participants du second groupe, celui des plus hauts gradés. Laurence Oriou a alors demandé au premier groupe d’assister à ces sharei de manière active, en essayant chacun d’identifier entre un à trois éléments remarquables ou exemplaires que l’on souhaiterait s’approprier pour améliorer sa propre pratique.
Pour achever cette demi-journée, les deux groupes se sont ensuite répartis sur deux shajō et, pour l’aider dans son enseignement, Laurence Oriou a mis à contribution Christian Knobloch, godan, ainsi que trois participants au CFEB, Certificat Fédéral d’Enseignement Bénévole, Didier Blanchard, sandan, Philippe Dequincey, sandan, et Yann Quemard, sandan. Le groupe des plus hauts gradés a rejoint Laurence Oriou sur le 1er shajō pour un travail du kihontai en tachi de cinq. Les moins hauts gradés, ont tourné sur quatre ateliers dirigés chacun par un des enseignants sur un point particulier du kihontai.
Pour débuter le dimanche, Laurence Oriou a demandé aux quatre enseignants du jour de s’entendre sur un tir de cérémonie pour l’ouverture. Nous avons ainsi assisté à un yawatashi réalisé par Philippe Dequincey, ite, Yann Quemard, dai ichi kaizoe, et Didier Blanchard, dai ni kaizoe. Encore une fois, le sensei a tenu à ce que l’assistance effectue mitori geiko de manière active dans l’objectif de s’approprier un point estimé remarquable par chacun des pratiquants. Ce yawatashi a été l’occasion d’une séance de commentaires fort instructive pour tous et qui aura permit de se préparer à la réalisation d’un pareil exercice. Le groupe des moins hauts gradés a pu ensuite mener un hitote-gyōsha, ce qu’ils n’avaient pas pu faire la veille.
Pour terminer cette seconde demi-journée de stage, les groupes ont échangés leur place sur les deux shajō. Tandis que les moins hauts gradés travaillaient le kihontai avec Laurence Oriou sur la base des remarques faites pendant le hitote-gyōsha, les plus hauts gradés ont tiré avec trois observateurs en miroir, un en face, un dans le dos et un derrière, dans l’axe du tir, le tout sous la supervision des enseignants du jour. Consigne avait été donnée de veiller à émettre des remarques concises, précises et sans enseignement, sans jugement.
Les quatre enseignants ont été, une dernière fois, mis à contribution en ouverture du taikai de l’après-midi, auquel ont participé 29 tireurs, en exécutant un hitotsu mato sharei.
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